S’il est vrai que certains se damneraient pour un DAM (Digital Asset Management ou gestion des ressources numériques pour les non-initiés), la modeste fonction de « recherche » n’est généralement pas ce qui suscite chez quelqu’un une passion ardente pour la gestion et l’organisation de ses ressources.
Imaginez un instant que Gustave Flaubert ou Stendhal ait écrit un roman d’amour à propos de l’alchimie explosive entre une base de données de ressources et une équipe de spécialistes du marketing. Il ne faudrait pas attendre plus d’un chapitre pour que l’insatiable soif d’organisation, de gestion et de distribution de ces derniers se trouve étanchée par un DAM fort séduisant. Mais si l’on s’intéressait de près à cette beauté, que découvririons-nous ?
De splendides boucles de cheveux blonds ?
Un regard de braise ?
Un sosie de Brigitte Bardot ?
Et si je vous disais que vous devriez vous retrouver face à une bibliothèque de ressources bien orchestrées, correctement étiquetées et identifiées ?
Cet attribut romantique peut sembler surprenant, mais il peut rapidement rendre l’expérience de recherche dans votre DAM des plus torrides. Oubliez le temps passé à faire défiler des listes interminables de ressources aléatoires provenant du lancement de produits de l’hiver dernier ou à parcourir machinalement 20 versions de la même image pour trouver celle que vous désirez. Découvrez plutôt ce qui est voué à devenir la « nouvelle norme » en matière de bibliothèques de ressources : une fonction de recherche qui fonctionne, fait gagner du temps et vous facilite ÉNORMÉMENT la vie.
Afin de mieux comprendre de quoi il s’agit, voici nos quatre méthodes préférées pour tirer le meilleur parti de votre outil de recherche DAM.
Une excellente taxonomie
Si elle n’a rien à voir avec les taxes, la taxonomie a tout à voir avec l’organisation.
La taxonomie est l’épine dorsale de votre bibliothèque DAM, et c’est aussi ce qui déterminera le succès ou l’échec de l’adoption d’un système DAM par votre équipe. Si votre bibliothèque n’est pas bien agencée et organisée, elle ne sera tout simplement pas utilisée. Pire encore, elle pourra être utilisée de façon radicalement différente selon les personnes, donnant ainsi naissance à une mosaïque de ressources plus adaptées à une galerie d’art moderne qu’à la DAM d’une entreprise florissante.
La taxonomie de votre DAM est un système avec lequel vos collègues sont déjà familiarisés et qui représente la façon dont votre marque fonctionne en tant qu’organisation. Bien que cela puisse sembler un peu basique, le fait d’étiqueter un dossier en se référant au nom d’un service, d’une équipe ou d’un projet rend la navigation nettement plus rapide et agréable. Et le plus beau avec les sous-dossiers, c’est que vous pouvez approfondir l’organisation de votre bibliothèque et permettre à votre DAM d’évoluer avec votre équipe ainsi que votre charge de travail, sans toucher à la structure.
Un vocabulaire maîtrisé
Mieux vaut appeler un chat un chat. S’il y a bien une chose que nous recommandons d’éviter, c’est d’utiliser un vocabulaire trop riche dans sa bibliothèque DAM. Et s’il est vrai que l’emploi à la légère de mots savants et de termes du jargon marketing n’aurait rien de fatal, il est essentiel de s’en tenir à un vocabulaire basique pour nommer les filtres et les ressources.
Des mots-clés que chaque membre de votre équipe et de votre marque peut comprendre (qu’il s’agisse des noms de projets ou de parties prenantes, de termes propres à une campagne, etc.) contribuent largement à rendre l’environnement DAM plus plaisant. Dans le cadre de collaborations à l’échelle de la marque ou avec des agences externes, la définition d’un vocabulaire partagé pour l’étiquetage et l’identification met tout le monde au diapason.
Des noms de ressources pertinents
Nous ne voudrions pas nous montrer trop insistants avec les noms, mais en matière de recherche, comme vous l’aurez compris, ils représentent la clé de voûte d’un système DAM.
Inutile de réinventer la roue. Nous n’avons d’ailleurs besoin d’aucune roue, puisque nous sommes une plateforme DAM, mais passons.
Ce que nous essayons d’expliquer, c’est que les noms attribués à vos ressources comptent bien plus que vous ne l’imaginez. Réfléchissez-y un instant : comment nommeriez-vous une photographie ? « Un jour sans fin d’enfer sur terre sans aucune fuite possible » ou « Un samedi dans la belle-famille » ? Si le premier peut vous sembler séduisant, il n’aidera en rien les parties prenantes à trouver une ressource (et peu importe à quel point il reflète la réalité).
Un processus de métadonnées
Les métadonnées. Sans elles, une recherche dans votre solution DAM, ou même sur Internet en général, ne donnerait pas grand-chose.
Les métadonnées sont essentiellement des informations sur, eh bien, des informations. Lorsque des ressources sont téléchargées dans votre système DAM, EXIF et IPTC/XMP, des champs de données contiennent des informations relatives aux droits d’auteur, au créateur et aux conditions d’utilisation. Ne vous laissez pas impressionner par les abréviations en apparence très sophistiquées, il s’agit d’un simple jargon technique (c’est un fait, les professionnels des technologies adorent les abréviations).
Afin de tirer pleinement profit des métadonnées dans votre DAM et de réellement optimiser votre fonction de recherche au sein du système, obtenez l’adhésion de votre équipe avec un processus de métadonnées standard. Un jeu complet de métadonnées accélèrera la recherche de ressources et fera le bonheur de votre équipe.